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Violences faites aux femmes : les téléphones des indiennes auront une touche "panique"


Cette initiative a été rendue publique par Ravi Shankar Prasad, le ministre indien des télécommunications, sur son compte Twitter. Cette loi sera effective à partir de janvier 2017. Une fois la touche panique pressée, une alerte à la police et aux personnes choisies par l'utilisatrice sera lancée.Une géolocalisation possible dès 2018Tous les combinés devront également être équipés de la technologie de localisation à partir de 2018. Sur les téléphones portables simples, la touche panique sera activée en pressant le 5 ou le 9 et sur les smartphones en appuyant trois fois sur le bouton de mise en marche.Cette décision intervient dans un climat difficile avec plusieurs incidents graves à l'encontre des femmes qui ont secoué l'opinion publique. Il existe par ailleurs plusieurs applications de sécurité pour les smartphones destinés aux femmes mais le gouvernement a estimé que se rendre sur une application pouvait prendre trop de temps.Malgré tout, cette avancée ne saurait régler à elle seule le problème des violences faites aux femmes puisque dans 70 % des cas les incidents se produisent dans les habitations avec un agresseur connu de la http://ift.tt/1pJgeOA photo : ©CLIPAREA l Custom media/shutterstock.com
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Stress lié au travail : des conséquences lourdes sur notre santé




En 2007, une étude révélait que dans l’Union Européenne, 40 millions de personnes étaient affectées par le stress lié au travail. L’OIT s’est appuyée sur plusieurs études récentes pour dresser un bilan chiffré des conséquences du stress en entreprise sur notre santé. Et les résultats sont plutôt inquiétants.Le stress lié au travail conduit parfois au suicide Plusieurs études citées dans le rapport de l’OIT ont montré que des conditions de travail stressantes pouvaient avoir un impact négatif sur le bien-être des salariés et sur leur santé. L’exposition à un stress élevé augmente le risque de développer des troubles psychologiques comme l’épuisement, l’anxiété, la dépression ou encore le burnout, mais aussi physiques comme les maladies cardiovasculaires ou des troubles musculo-squelettiques. Un certain nombre de suicides seraient également imputables au stress au travail, selon l’OIT. D’un point de vue économique, en Europe, la dépression liée au travail représente un coût de 617 milliards d’euros par an. Cette somme colossale englobe les coûts de l’absentéisme, la perte de productivité, les coûts des soins de santé et les dépenses sociales. En 2009, une étude avait démontré que 50 à 60 % des journées de travail perdues en Europe étaient liées au stress au travail.La crise économique et les communications instantanées pointées du doigtComment en sommes-nous arrivés là ? Selon l’OIT, plusieurs facteurs ont contribué à l’augmentation du stress lié au travail. L’Organisation les appelle les "risques psychosociaux". Ainsi, la concurrence accrue, la précarisation de l’emploi, les cadences de travail rapides et intensives, les horaires de travail irréguliers et chargés, des exigences professionnelles plus élevées…sont souvent à l’origine d’un état de stress au travail. Ces facteurs seraient eux-mêmes la conséquence de la récente crise économique mondiale qui a poussé les entreprises à rester compétitives dans un contexte de récession.La crise n’est pas la seule responsable. L’OIT pointe également du doigt l’intrusion de la vie professionnelle dans la vie privée liée notamment à l’explosion des communications instantanées. "Les lignes de séparation entre le travail et la vie privée sont de plus en plus difficiles à identifier", dénonce le rapport. Ainsi, en janvier 2016, une étude révélait que les personnes qui avaient accès à leurs mails pros sur leur smartphone étaient plus stressées que les autres.Parmi les secteurs les plus touchés par le stress lié au travail, on retrouve l’éducation, la santé et l’agriculture.Des mesures pour soulager le stress au travailHeureusement il existe plusieurs moyens d’enrayer le phénomène du stress lié au travail, rappelle l’OIT dans son rapport :- Développer des campagnes de sensibilisation sur le stress lié au travail.- S’attaquer aux facteurs de risque en mettant en place des mesures collectives et individuelles- Intégrer davantage les salariés dans les processus de décision de l’entreprise et leur donner plus d’autonomie. Cela contribue à leur donner une meilleure estime d’eux-mêmes et entraîne une diminution de la pression psychologique.- Mettre en place un système de gestion de la sécurité et de la santé au travail qui prendrait en compte les risques psychosociaux.- Améliorer l’environnement social au travail. Les Ressources Humaines doivent s’assurer que les relations de travail sont fondées sur la confiance, l’authenticité et le partenariat.Annabelle IglesiasSource : Stress au travail : un défi collectif, Organisation internationale du travail (OIT), 27 avril 2016 (rapport disponible en ligne).

Les 6 astuces validées par la science pour booster son niveau de bonheur




Marcher dans la natureDes études menées par l'Université de Stanford  montrent que les balades dans la nature peuvent non seulement nous rendre plus heureux, mais aussi diminuer notre tendance à ruminer et à brasser des pensées négatives. Si le soleil est de la partie, l'effet bonne humeur n'en sera que décuplé. D'autres travaux issus de la même université montrent que la marche à pied peut également favoriser la créativité. L'inspiration serait même augmentée de 60 % en marchant.Bouger sans modérationFaites de l'exercice : le mouvement chasse la morosité. Les niveaux de transmetteurs, dont la dopamine, augmentent après un exercice vigoureux, ce qui aide à augmenter la sensation de calme et la capacité de concentration. Combiner des séances de méditation et de sport deux fois par semaine pendant 2 mois réduit les symptômes associés à la dépression de 40 %, selon une étude américaine parue en février dans la revue Translational Psychiatry. On peut aussi bien faire une bataille de polochon, danser dans son salon ou pratiquer son sport favori. Depuis la nouvelle loi santé française, le sport est même prescrit sur ordonnance  par les médecins visant à améliorer la santé physique et mentale.Écouter de la musique qui donne des frissonsVectrice d'émotions par excellence, la musique est capable d'induire des frissons, précédés par la libération de dopamine dans le cerveau, nous apprennent des scientifiques canadiens de la Mc Gill University. Elle active les mêmes circuits neuronaux du plaisir et de la récompense que la nourriture, les drogues ou le sexe. On comprend mieux pourquoi la musicothérapie est utilisée pour gérer la douleur et améliorer les fonctions cognitives des personnes âgées notamment.Manger du chocolatRéputé pour doper le moral et lutter contre la fatigue, on ne compte plus les vertus du chocolat. Comme la musique, croquer quelques carrés de chocolat est associé à une augmentation de la dopamine selon une étude publiée en 2013 dans le journal Obesity. Ne pas hésiter à grignoter avec parcimonie du bon chocolat, contenant 70% de cacao, source importante de phényléthylamine (PEA), dopant qui provoque la sécrétion de dopamine.Donner un coup de mainFaire des heureux rend heureux. L'altruisme, comme le chocolat, la musique et l'exercice, fait aussi monter en flèche la dopamine dans notre cerveau. Offrir un café à la personne à côté de soi, donner son siège à un inconnu dans les transports ou proposer son aide à une personne dans le besoin... Les idées ne manquent pas pour se relier aux autres et se rendre utiles. Le lien social sous toutes ses formes, qu'il s'agisse des relations en famille, en couple, des amis ou des relations au travail, est un des facteurs les plus importants de notre bien-être individuel et collectif. Des scientifiques de l'université de New York (États-Unis) suggèrent que le manque d'interactions réelles peut être un facteur à prendre en compte pour évaluer l'état de santé des individus.Revivre des souvenirs positifs par la méditationDes chercheurs de l'université de Liverpool  en Grande-Bretagne viennent de confirmer l'efficacité du rappel de souvenirs et de l'évocation d'images positives pour générer des émotions positives. En pratiquant cette forme de méditation, chacun peut développer une sorte de bonté et de bienveillance pour soi et autrui. Ces sentiments vertueux permettent d'être plus compatissant envers des stimuli émotionnels négatifs et changer ainsi la façon dont nous interagissons avec notre http://ift.tt/1UiTyl6 BL, Olson RL, Brush CJ, Shors TJ. MAP training: combining meditation and aerobic exercise reduces depression and rumination while enhacing synchronized brain activity. Translational psychiatry 2016 2016; 6, e726 (article en ligne).Nasser JA, Del Parigi A, Merhige K, Wolper C et al. Electroretinographic detection of human brain dopamine response to oral food stimulation. Obesity 2013; 21(5):976-80 (résumé en ligne).

Marc Dorcel offre ses films X à tous ceux qui s'appellent Marc sur Facebook


À l'occasion de la Saint-Marc (25 avril), Dorcel s'offre un joli coup de pub. Afin de d'attirer les amateurs de films pornographiques et les pousser à s'inscrire sur ses plates-formes payantes, la société offre à tous les Marc présents sur le réseau social Facebook un accès gratuit de 60 jours à DorcelClub, son service de streaming. Un cadeau d'une valeur de 60 euros.L'annonce a été faite par l'actrice de films X Anna Polina, dans une vidéo diffusée ce lundi. "Dorcelclub.com n'est plus lié à votre compte Facebook", indique la société de production. Et il n'y a pas d'engagement au-delà de la période d'essai de 60 jours. "Nous ne demandons pas de données bancaires, il n'y a donc pas d'abonnement automatique", explique-t-on chez Dorcel et "l'accès est simplement coupé après les 60 jours."Marc Dorcel explique également sur le site MarcOuRien.com, comment changer de prénom sur Facebook et ainsi profiter de cette offre http://ift.tt/1TaNk1C
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Autisme : vers un meilleur remboursement des soins



Lors de la réunion du comité national autisme, la secrétaire d'Etat en charge du handicap, Ségolène Neuville, a fait différentes annonces. Doctissimo vous les présente.La prise en charge des professionnels actuellement non rembourséeLa mise en place d’un nouveau dispositif pour aider les familles d'enfants autistes à payer les soins non remboursés par la Sécurité sociale. C’était l’une des demandes fortes des parents puisqu’actuellement, la plupart des prestations des psychologues, éducateurs, psychomotriciens... restent à la charge des familles.Les parents "pourront passer une convention ou un contrat avec des structures médico-sociales", qui leur permettront "d'organiser les interventions de ces professionnels à leur domicile à l'école… et de les payer en fonction des prestations directement délivrées aux enfants ou adultes autistes et aux parents" sur des crédits de l’Assurance-Maladie. Les familles devront "proposer ces professionnels à ces pôles" et "elles n'auront plus rien à payer", selon la ministre. Le financement se fera en piochant dans les budgets du plan Autisme non encore dépensés par les ARS. Selon la ministre, ces coûts "pourront aussi être prélevés sur les 15 millions d'euros" attribués en octobre 2015 pour éviter les départs forcés vers la Belgique et améliorer la prise en charge de proximité.La fin du packingLa ministre a rappelé que la pratique du "packing" n’est pas recommandée par la HAS et l’ANESM. L’organisation des nations unies (ONU) a estimé que le "packing" est un acte de maltraitance. Elle a donc annoncé qu’une circulaire sera "adressée aux ARS dans les tous prochains jours indiquant clairement que la signature des contrats d’objectifs et de moyens des établissements médico-sociaux est strictement subordonnée au respect d’engagements de lutte contre la maltraitance, et donc à l’absence totale de pratique du "packing".La formation continue et initiale des professionnels de santéDepuis le début du plan, 3 000 professionnels ont été sensibilisés et formés. L’élaboration d’un cahier des charges en vue a été confiée à l'organisme gestionnaire du développement professionnel continu (OGDPC). Par ailleurs, concernant la formation initiale, des "travaux sont engagés pour la révision des maquettes universitaires des médecins". Cette révision sous la responsabilité de la communauté scientifique doit aboutir en 2017. "La balle est dans le camp des médecins et des professionnels spécialisés dans l'autisme", a déclaré la ministre.Les CRA sévèrement critiqué par l’enquête de l’IGASLe rapport très critique de l’IGAS sur le rôle et l'activité des centres ressources autismes (CRA) a été évoqué. Il avait mis à jour d’importantes disparités régionales, une incroyable hétérogénéité des structures, des relations insuffisantes avec les maisons départementales pour les personnes handicapées ou l’Education nationale, des délais d’attente pour un diagnostic de près d’un an et demi de moyenne, une mauvaise prise en charge des adultes… La ministre a annoncé que toutes les parties prenantes seront réunies autour d’une table d’ici juin pour discuter des propositions de l’IGAS et des mesures à mettre en œuvre.La scolarisation et l’inclusion sociale des enfants autistesSégolène Neuville a souligné le bilan du plan Autisme, en précisant que 5 000 parents auront bénéficié au terme du 3e plan autisme d'une formation d'aidant, tandis que 110 unités d'enseignement en maternelle (UEM) seront ouvertes d'ici juin 2017, accueillant au total 770 jeunes. Le nombre d’enfants et d’adolescents scolarisés a progressé depuis 2008 de 12 000 à plus de 29 000 élèves en 2015/2016. Un progrès certes… mais encore loin d’être suffisant : 80 % des enfants autistes ne sont pas scolarisés. Des réflexions avec le ministère de l’Education et des formations propres auprès des MDPH sont des hypothèses privilégiées.Les adultes autistes vont-ils enfin être aidés ?Reconnaissant que les adultes autistes restent les parents pauvres de la prise en charge, Ségolène Neuville a demandé à Josef Schovanec, souffrant lui-même d’un syndrome d’Asperger, de mener une mission sur l'insertion professionnelle des adultes autistes. Pour augmenter le nombre de places dans les établissements médico-sociaux (17  000 dédiées à l'autisme sur 490 000 places tout handicap), la ministre a demandé aux ARS de prioriser les ouvertures de places (1 584 prévues en 2016, pour 3 615 prévues dans le plan).Enfin, elle a donné rendez-vous fin mai pour le bilan de la Conférence nationale du Handicap, durant lequel "Il reviendra au président de la République de fixer le cap d'une politique du handicap visant une société encore plus inclusive. Le handicap et l’autisme en particulier est une priorité de l’action du Président de la République et du gouvernement. Le rendez-vous annuel de la CNH sera donc certainement un rendez-vous important pour l’autisme en France". Après des années d’attente, on ne doute pas que les familles seront au rendez-vous.David BêmeSource : Discours de Ségolène Neuville - Comité National Autisme - Bilan d’étape du Plan Autisme 2013-2017 - 21 avril 2016