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Stress lié au travail : des conséquences lourdes sur notre santé




En 2007, une étude révélait que dans l’Union Européenne, 40 millions de personnes étaient affectées par le stress lié au travail. L’OIT s’est appuyée sur plusieurs études récentes pour dresser un bilan chiffré des conséquences du stress en entreprise sur notre santé. Et les résultats sont plutôt inquiétants.Le stress lié au travail conduit parfois au suicide Plusieurs études citées dans le rapport de l’OIT ont montré que des conditions de travail stressantes pouvaient avoir un impact négatif sur le bien-être des salariés et sur leur santé. L’exposition à un stress élevé augmente le risque de développer des troubles psychologiques comme l’épuisement, l’anxiété, la dépression ou encore le burnout, mais aussi physiques comme les maladies cardiovasculaires ou des troubles musculo-squelettiques. Un certain nombre de suicides seraient également imputables au stress au travail, selon l’OIT. D’un point de vue économique, en Europe, la dépression liée au travail représente un coût de 617 milliards d’euros par an. Cette somme colossale englobe les coûts de l’absentéisme, la perte de productivité, les coûts des soins de santé et les dépenses sociales. En 2009, une étude avait démontré que 50 à 60 % des journées de travail perdues en Europe étaient liées au stress au travail.La crise économique et les communications instantanées pointées du doigtComment en sommes-nous arrivés là ? Selon l’OIT, plusieurs facteurs ont contribué à l’augmentation du stress lié au travail. L’Organisation les appelle les "risques psychosociaux". Ainsi, la concurrence accrue, la précarisation de l’emploi, les cadences de travail rapides et intensives, les horaires de travail irréguliers et chargés, des exigences professionnelles plus élevées…sont souvent à l’origine d’un état de stress au travail. Ces facteurs seraient eux-mêmes la conséquence de la récente crise économique mondiale qui a poussé les entreprises à rester compétitives dans un contexte de récession.La crise n’est pas la seule responsable. L’OIT pointe également du doigt l’intrusion de la vie professionnelle dans la vie privée liée notamment à l’explosion des communications instantanées. "Les lignes de séparation entre le travail et la vie privée sont de plus en plus difficiles à identifier", dénonce le rapport. Ainsi, en janvier 2016, une étude révélait que les personnes qui avaient accès à leurs mails pros sur leur smartphone étaient plus stressées que les autres.Parmi les secteurs les plus touchés par le stress lié au travail, on retrouve l’éducation, la santé et l’agriculture.Des mesures pour soulager le stress au travailHeureusement il existe plusieurs moyens d’enrayer le phénomène du stress lié au travail, rappelle l’OIT dans son rapport :- Développer des campagnes de sensibilisation sur le stress lié au travail.- S’attaquer aux facteurs de risque en mettant en place des mesures collectives et individuelles- Intégrer davantage les salariés dans les processus de décision de l’entreprise et leur donner plus d’autonomie. Cela contribue à leur donner une meilleure estime d’eux-mêmes et entraîne une diminution de la pression psychologique.- Mettre en place un système de gestion de la sécurité et de la santé au travail qui prendrait en compte les risques psychosociaux.- Améliorer l’environnement social au travail. Les Ressources Humaines doivent s’assurer que les relations de travail sont fondées sur la confiance, l’authenticité et le partenariat.Annabelle IglesiasSource : Stress au travail : un défi collectif, Organisation internationale du travail (OIT), 27 avril 2016 (rapport disponible en ligne).

Les 6 astuces validées par la science pour booster son niveau de bonheur




Marcher dans la natureDes études menées par l'Université de Stanford  montrent que les balades dans la nature peuvent non seulement nous rendre plus heureux, mais aussi diminuer notre tendance à ruminer et à brasser des pensées négatives. Si le soleil est de la partie, l'effet bonne humeur n'en sera que décuplé. D'autres travaux issus de la même université montrent que la marche à pied peut également favoriser la créativité. L'inspiration serait même augmentée de 60 % en marchant.Bouger sans modérationFaites de l'exercice : le mouvement chasse la morosité. Les niveaux de transmetteurs, dont la dopamine, augmentent après un exercice vigoureux, ce qui aide à augmenter la sensation de calme et la capacité de concentration. Combiner des séances de méditation et de sport deux fois par semaine pendant 2 mois réduit les symptômes associés à la dépression de 40 %, selon une étude américaine parue en février dans la revue Translational Psychiatry. On peut aussi bien faire une bataille de polochon, danser dans son salon ou pratiquer son sport favori. Depuis la nouvelle loi santé française, le sport est même prescrit sur ordonnance  par les médecins visant à améliorer la santé physique et mentale.Écouter de la musique qui donne des frissonsVectrice d'émotions par excellence, la musique est capable d'induire des frissons, précédés par la libération de dopamine dans le cerveau, nous apprennent des scientifiques canadiens de la Mc Gill University. Elle active les mêmes circuits neuronaux du plaisir et de la récompense que la nourriture, les drogues ou le sexe. On comprend mieux pourquoi la musicothérapie est utilisée pour gérer la douleur et améliorer les fonctions cognitives des personnes âgées notamment.Manger du chocolatRéputé pour doper le moral et lutter contre la fatigue, on ne compte plus les vertus du chocolat. Comme la musique, croquer quelques carrés de chocolat est associé à une augmentation de la dopamine selon une étude publiée en 2013 dans le journal Obesity. Ne pas hésiter à grignoter avec parcimonie du bon chocolat, contenant 70% de cacao, source importante de phényléthylamine (PEA), dopant qui provoque la sécrétion de dopamine.Donner un coup de mainFaire des heureux rend heureux. L'altruisme, comme le chocolat, la musique et l'exercice, fait aussi monter en flèche la dopamine dans notre cerveau. Offrir un café à la personne à côté de soi, donner son siège à un inconnu dans les transports ou proposer son aide à une personne dans le besoin... Les idées ne manquent pas pour se relier aux autres et se rendre utiles. Le lien social sous toutes ses formes, qu'il s'agisse des relations en famille, en couple, des amis ou des relations au travail, est un des facteurs les plus importants de notre bien-être individuel et collectif. Des scientifiques de l'université de New York (États-Unis) suggèrent que le manque d'interactions réelles peut être un facteur à prendre en compte pour évaluer l'état de santé des individus.Revivre des souvenirs positifs par la méditationDes chercheurs de l'université de Liverpool  en Grande-Bretagne viennent de confirmer l'efficacité du rappel de souvenirs et de l'évocation d'images positives pour générer des émotions positives. En pratiquant cette forme de méditation, chacun peut développer une sorte de bonté et de bienveillance pour soi et autrui. Ces sentiments vertueux permettent d'être plus compatissant envers des stimuli émotionnels négatifs et changer ainsi la façon dont nous interagissons avec notre http://ift.tt/1UiTyl6 BL, Olson RL, Brush CJ, Shors TJ. MAP training: combining meditation and aerobic exercise reduces depression and rumination while enhacing synchronized brain activity. Translational psychiatry 2016 2016; 6, e726 (article en ligne).Nasser JA, Del Parigi A, Merhige K, Wolper C et al. Electroretinographic detection of human brain dopamine response to oral food stimulation. Obesity 2013; 21(5):976-80 (résumé en ligne).

Autisme : vers un meilleur remboursement des soins



Lors de la réunion du comité national autisme, la secrétaire d'Etat en charge du handicap, Ségolène Neuville, a fait différentes annonces. Doctissimo vous les présente.La prise en charge des professionnels actuellement non rembourséeLa mise en place d’un nouveau dispositif pour aider les familles d'enfants autistes à payer les soins non remboursés par la Sécurité sociale. C’était l’une des demandes fortes des parents puisqu’actuellement, la plupart des prestations des psychologues, éducateurs, psychomotriciens... restent à la charge des familles.Les parents "pourront passer une convention ou un contrat avec des structures médico-sociales", qui leur permettront "d'organiser les interventions de ces professionnels à leur domicile à l'école… et de les payer en fonction des prestations directement délivrées aux enfants ou adultes autistes et aux parents" sur des crédits de l’Assurance-Maladie. Les familles devront "proposer ces professionnels à ces pôles" et "elles n'auront plus rien à payer", selon la ministre. Le financement se fera en piochant dans les budgets du plan Autisme non encore dépensés par les ARS. Selon la ministre, ces coûts "pourront aussi être prélevés sur les 15 millions d'euros" attribués en octobre 2015 pour éviter les départs forcés vers la Belgique et améliorer la prise en charge de proximité.La fin du packingLa ministre a rappelé que la pratique du "packing" n’est pas recommandée par la HAS et l’ANESM. L’organisation des nations unies (ONU) a estimé que le "packing" est un acte de maltraitance. Elle a donc annoncé qu’une circulaire sera "adressée aux ARS dans les tous prochains jours indiquant clairement que la signature des contrats d’objectifs et de moyens des établissements médico-sociaux est strictement subordonnée au respect d’engagements de lutte contre la maltraitance, et donc à l’absence totale de pratique du "packing".La formation continue et initiale des professionnels de santéDepuis le début du plan, 3 000 professionnels ont été sensibilisés et formés. L’élaboration d’un cahier des charges en vue a été confiée à l'organisme gestionnaire du développement professionnel continu (OGDPC). Par ailleurs, concernant la formation initiale, des "travaux sont engagés pour la révision des maquettes universitaires des médecins". Cette révision sous la responsabilité de la communauté scientifique doit aboutir en 2017. "La balle est dans le camp des médecins et des professionnels spécialisés dans l'autisme", a déclaré la ministre.Les CRA sévèrement critiqué par l’enquête de l’IGASLe rapport très critique de l’IGAS sur le rôle et l'activité des centres ressources autismes (CRA) a été évoqué. Il avait mis à jour d’importantes disparités régionales, une incroyable hétérogénéité des structures, des relations insuffisantes avec les maisons départementales pour les personnes handicapées ou l’Education nationale, des délais d’attente pour un diagnostic de près d’un an et demi de moyenne, une mauvaise prise en charge des adultes… La ministre a annoncé que toutes les parties prenantes seront réunies autour d’une table d’ici juin pour discuter des propositions de l’IGAS et des mesures à mettre en œuvre.La scolarisation et l’inclusion sociale des enfants autistesSégolène Neuville a souligné le bilan du plan Autisme, en précisant que 5 000 parents auront bénéficié au terme du 3e plan autisme d'une formation d'aidant, tandis que 110 unités d'enseignement en maternelle (UEM) seront ouvertes d'ici juin 2017, accueillant au total 770 jeunes. Le nombre d’enfants et d’adolescents scolarisés a progressé depuis 2008 de 12 000 à plus de 29 000 élèves en 2015/2016. Un progrès certes… mais encore loin d’être suffisant : 80 % des enfants autistes ne sont pas scolarisés. Des réflexions avec le ministère de l’Education et des formations propres auprès des MDPH sont des hypothèses privilégiées.Les adultes autistes vont-ils enfin être aidés ?Reconnaissant que les adultes autistes restent les parents pauvres de la prise en charge, Ségolène Neuville a demandé à Josef Schovanec, souffrant lui-même d’un syndrome d’Asperger, de mener une mission sur l'insertion professionnelle des adultes autistes. Pour augmenter le nombre de places dans les établissements médico-sociaux (17  000 dédiées à l'autisme sur 490 000 places tout handicap), la ministre a demandé aux ARS de prioriser les ouvertures de places (1 584 prévues en 2016, pour 3 615 prévues dans le plan).Enfin, elle a donné rendez-vous fin mai pour le bilan de la Conférence nationale du Handicap, durant lequel "Il reviendra au président de la République de fixer le cap d'une politique du handicap visant une société encore plus inclusive. Le handicap et l’autisme en particulier est une priorité de l’action du Président de la République et du gouvernement. Le rendez-vous annuel de la CNH sera donc certainement un rendez-vous important pour l’autisme en France". Après des années d’attente, on ne doute pas que les familles seront au rendez-vous.David BêmeSource : Discours de Ségolène Neuville - Comité National Autisme - Bilan d’étape du Plan Autisme 2013-2017 - 21 avril 2016

Attentats : une nouvelle thérapie pour les victimes souffrant de stress post-traumatique




Afin d’aider les victimes des attentats ayant touché la capitale le 13 novembre dernier, l'assistance publique-hôpitaux de Paris (AP-HP) s’apprête à lancer une nouvelle thérapie pour les victimes souffrant encore de stress post-traumatique. Et pour cause, tout juste quatre mois après les attentats, certaines victimes directes ou indirectes souffrent encore d’angoisses liées à ces événements tragiques. Et les dernières attaques de Bruxelles ont ravivé de douloureux souvenirs. Au total, 15 hôpitaux analyseront les effets de ce nouveau traitement.Une thérapie express L’objectif est de venir en aide aux 400 victimes du 13 novembre souffrant de stress post-traumatique grâce à une thérapie express. Concrètement, les patients suivront une séance de prise de parole hebdomadaire pendant six semaines. Et contrairement à une thérapie classique, la prise de parole sera associée à un traitement médicamenteux habituellement utilisé pour les problèmes cardiaques ou l'hypertension, un bêta-bloquant appelé le propranolol.Une thérapie courte qui a déjà porté ses fruitsDéjà testé au Canada, ce traitement apporterait des résultats positifs. "La personne va considérer avec plus de distance ce traumatisme vécu et va atténuer les manifestations de son anxiété. Normalement, un traitement classique peut durer un, deux ans, voire plus. L'idée est de raccourcir la prise en charge", indique sur Europe 1 le professeur Bruno Millet, psychiatre à la Pitié Salpêtrière et coordonnateur de cette étude, qui nécessite le recrutement de volontaires. En effet, les victimes (témoins directs, pompiers, personnes ayant suivis les attentats à la télévision) qui ont été touchés psychologiquement par les attaques de Paris, et qui souffrent encore stress post-traumatiques (réveils nocturnes, peurs incontrôlables dans la vie de tous les jours…) peuvent, s’ils le souhaitent, participer à cette étude.Elodie-Elsy MoreauSource : Europe 1

L'apprentissage de la lecture ne se joue pas qu'en CP




Le Conseil supérieur de l'évaluation du système scolaire (Cnesco) et l'Institut français de l'Education (Ifé) ont dévoilé 47 recommandations effectuées par un jury d'acteurs et usagers de l'école qui ont auditionné des spécialistes, lors d'une conférence organisée en mars à Lyon. Il s'agit d'améliorer cet apprentissage, alors que le vocabulaire des élèves s'est appauvri, et que les écarts se creusent en lecture entre les bons et les mauvais, au détriment des enfants de milieu défavorisé. Au-delà des guerres sur les méthodes d'apprentissage de la lectureLa lecture avait déjà fait l'objet d'une conférence analogue en 2003. "Il ne s'agit pas de remettre en cause ces réflexions, mais de les nourrir", a expliqué à la presse Jean Emile Gombert, professeur en psychologie cognitive des apprentissages et président du jury. Pas non plus de contradiction avec les nouveaux programmes qui entreront en vigueur en septembre, "mais on va plus loin".  "Le consensus dans le milieu scientifique est très fort", a-t-il souligné, "on n'est pas sur des méthodes contre des méthodes". Les recherches du spécialiste de la lecture Roland Goigoux "montrent que le débat sur les méthodes globale ou alphabétique qu'on peut encore voir dans certaines gazettes ne renvoient qu'aux fantasmes de ceux qui écrivent ces articles", a abondé Michel Lussault, président de l'Ifé et du Conseil supérieur des programmes (CSP).  En maternelle, il faut notamment analyser des mots à l'oral, les décomposer, développer la compréhension orale et le vocabulaire. En CP, introduire rapidement au moins une dizaine de "correspondances graphèmes-phomènes" (par exemple O-U = OU), en nombre suffisant pour entretenir la motivation des élèves, même ceux en difficulté. Mettre aussi en place "une pratique importante pour assurer l'automatisation", suivant le principe que "plus on lit, mieux on lit". Et en fonction des objectifs, varier les supports de lecture.Les jeux ne sont pas faits en CP: la lecture "suppose un apprentissage continu de l'école maternelle jusqu'à la fin de la scolarité", préconise le jury. Il prône aussi "un temps de formation conséquent sur comment les élèves apprennent à lire" pour les professeurs de primaire comme du secondaire.Commencer très tôt"Souvent, on se focalise souvent sur le début, le passage maternelle-CP. Or les habilités de lecture progressent pendant tout le temps de la scolarité", a expliqué M. Gombert. "Il faut commencer très tôt, mais on peut, en gardant les élèves dans les circuits normaux de scolarisation, les accompagner continûment dans cette maîtrise, s'il le faut jusqu'au collège inclus", a dit M. Lussault, à revers de "ceux qui pensent que rien n'est plus possible" après le CP. Mercredi, Nicolas Sarkozy a proposé la prise en charge des élèves en difficulté dans un "CP plus". "A quoi sert-il de faire passer dans la classe supérieure un élève qui ne maîtrise pas la lecture ?", a écrit le président des Républicains dans Le Figaro. La maîtrise de la lecture concerne "l'ensemble des disciplines", c'est "un verrou qui, s'il n'est pas levé, va mettre en danger l'ensemble des apprentissages", a relevé M. Gombert. "Si l'on n'est pas capable de comprendre les énoncés en histoire, en géographie, en physique, en mathématiques, alors il y aura au bout du compte un problème", a abondé M. Lussault.Interrogé sur la probabilité que les recommandations se diffusent effectivement dans les classes, il a rétorqué:  "la ministre semble vouloir faire de l'apprentissage de la lecture, dans des perspectives de compréhension et de facilitation des apprentissages, un axe d'intervention pour le prochain mois. La recherche de Roland Goigoux, cette conférence de consensus et la mise en oeuvre des nouveaux programmes sont des éléments convergents qui devraient permettre à l'institution de s'emparer de ça".  AFP/RelaxnewsPhoto : ©Stephanie Frey/shutterstock.com

Quel est le sujet de dispute le plus fréquent au sein des couples ?




Si près d’un quart des amoureux français affirment être toujours sur la même longueur d’onde, et ne jamais se disputer, la majorité des couples se dispute, au moins de temps en temps. Mais, quel est le sujet de discorde le plus fréquent ? Pour le savoir, l'Institut national d'études démographiques (Ined) a réalisé une étude. Au total, 2 016 femmes et 1 474 hommes qui affirmaient connaître souvent des désaccords en couple ont participé à cette enquête.L'éducation des enfants, premier sujet de dispute pour les femmesD’après cette enquête, les motifs de dispute les plus fréquents sont les tâches ménagères, les parents, l'éducation des enfants et l'argent. Mais en fonction du sexe, le sujet de dispute récurrent change. En effet, les femmes s’énervent avant tout avec leur compagnon à propos de l'éducation des enfants. Vient ensuite les parents et les tâches ménagères. Chez les hommes, ce sont les parents qui se révèlent la source principale de conflit. On retrouve ensuite les tâches ménagères, puis l’argent et l’éducation des enfants, exæquo à la 3ème place.Des différences selon les couples Selon qu’un couple file le parfait amour ou pense à se séparer, les sujets de dispute diffèrent. Ainsi, d’après cette enquête, ce sont davantage les couples qui se disputent calmement et qui se disent très satisfaits de leur relation qui "bataillent" au sujet des beaux-parents. Or, chez ceux ayant récemment envisagé une rupture, le sujet le plus épineux est les tâches ménagères. Un thème qui n’arrive qu’en troisième position chez ceux qui se déclarent heureux dans leur ménage ! Elodie MoreauSource : Ined

Autisme : le spot du ministère crée la polémique




Présentée mardi par la secrétaire d'État aux Personnes handicapées et à la lutte contre l'exclusion Ségolène Neuville, cette campagne de communication, via un film et une expérience interactive sur internet, vise à "sensibiliser et changer le regard sur l'autisme", mais aussi à "informer" le grand public. Cette campagne précède la mise en place d'un site internet gouvernemental dédié aux troubles du spectre autistique (TSA), comme prévu par le 3ème Plan autisme (2013-2017) doté de 205 millions d'euros.Une campagne pour changer le regard sur l'autisme"Les enfants et adultes autistes souffrent du regard porté sur eux. Les parents témoignent sans relâche des idées fausses, des difficultés, voire des discriminations que leurs enfants, mais aussi eux-mêmes, subissent au quotidien", rappelle la ministre pour qui il faut donc "agir sans attendre pour toucher le grand public". Dès mercredi et jusqu'au 12 avril, "Elliot", un petit film de Nicolas Humbert mettant en scène un enfant autiste qui participe à un stage de théâtre, sera diffusé dans 80 cinémas en France métropolitaine.Dis moi Elliot par affairessociales-et-santeParallèlement, une "expérience digitale" sera proposée dans l'espace autisme du site du ministère des Affaires sociales et de la Santé. Appelée "Dis-moi Elliot", elle se compose de quatre séquences interactives illustrant les troubles liés à l'autisme (résistance au changement, troubles de la communication, hypersensibilité...) et se conclut sur une partie informative où le film sera aussi accessible.Le ministère espère que les internautes partageront largement leur expérience afin de toucher le plus grand nombre possible de personnes. Il a sollicité à cet effet une dizaine de blogueurs. Un futur site gouvernemental sur l'autismeQuant au futur site gouvernemental, il présentera les connaissances actualisées et validées sur l'autisme, ses signes et caractéristiques, ainsi que les conséquences sur la vie des personnes concernées. Il rassemblera aussi des informations sur les dispositifs d'accompagnement et les professionnels.Selon l'association de parents SOS Autisme, un nouveau-né sur 100 serait atteint de troubles du spectre de l'autisme (TSA) et "650.000 personnes, dont 250.000 enfants", seraient concernées en France.Un spot qui crée la polémiqueAvant même son lancement, ce spot a créé la polémique. Si l'intention de sensibiliser le grand public à ces troubles est louable, le fait d'avoir eu recours à un comédien pour interpréter le rôle d'Eliott et non à un enfant autiste pourrait porter préjudice au message véhiculé, en confisquant la parole aux autistes. De son côté, le réalisateur se défend de cette idée et déclare ""Nous avions besoin de filmer une crise assez musclée. Il était inimaginable de déclencher volontairement une crise chez un enfant autiste. Nous aurions dû le mettre en souffrance". Un argument que réfute certaines associations comme SOS autisme qui prend l'exemple du film "Presque comme les autres" avec Bernard Campan, dans lequel l’enfant du couple est joué par un autiste. Doctissimo est partenaire de cette fiction inspirée du livre de Francis Perrin.Au-delà de cette polémique, de nombreuses associations dénoncent le retard français dans la prise en charge de l'autisme.Dans un manifeste qu'elle veut remettre à François Hollande avant le 2 avril, l'association SOS Autisme présente ses revendications pour améliorer la prise en charge des personnes autistes. De son côté, l'association Vaincre l'autisme regrette qu'à travers ce spot, "le sujet soit basé sur un fond poétique plutôt que de traiter du vrai problème de santé publique qu’est l’autisme" et demande à l'Etat de réaliser des études pour connaître la prévalence et le coût de l'autisme en France, et de diligenter une commission parlementaire pour effectuer un état des lieux de la situation des personnes autistes en France, d'organiser des États généraux ou Assises Nationales pour l’autisme et aux vues des résultats de l’ensemble de ces études, de procéder à la mise en place d’une législation adaptée reconnaissant l’autisme et les besoins spécifiques des personnes autistes, tout en garantissant l’accès à leurs droits communs. Tant sur le plan du dépistage que de la prise en charge ou de la scolarisation ou la formation professionnelle, la France accuse un retard coupable pour les personnes atteintes d'autisme.Avec AFP/RelaxnewsSources : Dossier de presse du ministère des affaires sociales et de la santé - mars 2016Communiqué de SOS autismeCommuniqué de Vaincre l'autisme

Les hommes les plus "virils" sont moins honnêtes sur leurs symptômes




"Pourquoi les hommes meurent-ils plus tôt que les femmes ?". Cette question est le point de départ de l'étude de Diana Sanchez, professeur agrégée de psychologie à l'université Rutgers (Etats-Unis) et de Mary Himmelstein, doctorante. Ces travaux montrent que les hommes qui partagent les convictions traditionnelles de masculinité - bravoure, courage -, selon lesquelles un homme doit faire preuve de retenue dans l'expression de ses émotions, étaient plus susceptibles d'ignorer leurs problèmes de santé ou tout du moins d'en repousser l'échéance. Les hommes piégés par des stéréotypes de virilitéPour parvenir à de telles constatations, elles ont sélectionné 250 participants, tous des hommes. Ces derniers ont dû remplir un questionnaire destiné à recueillir leur opinion en matière de virilité, ainsi que leurs préférences quant au choix du médecin. Plus le score des volontaires était élevé en matière de virilité et plus ils étaient enclins à choisir un praticien homme, partant du postulat qu'ils sont plus compétents que leurs collègues féminins, remarquent les chercheurs.Elles ont ensuite recruté 250 étudiants parmi l'université et les ont soumis au même questionnaire. Chacun a également été interrogé sur son état de santé par des futurs médecins ou infirmiers de sexe masculin et féminin.Paradoxalement, plus le score obtenu à l'échelle de masculinité était élevé et moins les sujets discutaient de façon franche de leurs symptômes ou état de santé avec les praticiens hommes. "C'est parce qu'ils ne veulent pas montrer de signes de faiblesse ni de dépendance face à un autre homme", souligne Diana Sanchez.Les hommes plus honnêtes avec les médecins femmesToutefois, ces mêmes volontaires se livraient plus face à des médecins femmes remarquent encore les deux auteures. Des résultats similaires avaient été publiés par le duo en 2014 dans le Journal of Health Psychology. Elles y montraient que les hommes ayant des opinions fortement traditionnelles sur la masculinité étaient aussi moins enclins à solliciter une aide médicale, avaient plutôt tendance à minimiser leurs symptômes et à avoir de moins bons résultats d'examens de santé que les femmes ou les hommes ne partageant pas de telles idées."Les hommes peuvent s'attendre à mourir 5 ans plus tôt que les femmes et les différences physiologiques n'expliquent pas cet écart", précise Diana http://ift.tt/1oaxdsi :Masculinity in the doctor's office: Masculinity, gendered doctor preference and doctor–patient communication - Mary S. Himmelstein, Diana T. Sanchez - Preventive Medicine, Volume 84, March 2016, Pages 34-40 (abstract accessible en ligne)Masculinity impediments: Internalized masculinity contributes to healthcare avoidance in men and women - Mary S Himmelstein and Diana T Sanchez - J Health Psychol, 1359105314551623, first published on October 7, 2014 (abstract accessible en ligne)Photo : ©kali9/Istock.com

La toxoplasmose pourrait être liée à des accès de colère




Selon les auteurs de cet article, au cours des dernières années, plusieurs études associent l’infection latente (c’est-à-dire, ne provoquant pas de symptômes) par le parasite Toxoplasma gondii avec des troubles psychiatriques sévères comme la schizophrénie ou des comportements suicidaires. Selon les auteurs, le parasite peut, chez certaines personnes en bonne santé, résider dans des formes à croissance lente au niveau du tissu cérébral, avec des réactivations intermittentes. Ces caractéristiques pourraient expliquer cette relation entre le parasite et des troubles psychiatriques, en particulier des comportements agressifs et suicidaires.Une relation entre le toxoplasme et le trouble intermittent explosifReconnu dans le DSM5 (5ème édition du manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux de l’association américaine de psychiatrie) le trouble intermittent explosif (TEI) est un trouble psychiatrique caractérisé par des explosions de colère verbale ou physique qui sont récurrentes, impulsives, et qui sont disproportionnées par rapport aux situations qui les déclenchent.Dans cette étude conduite à l’Université de Chicago, les chercheurs ont recruté 358 adultes ayant été évalués pour savoir s’ils avaient des troubles de la personnalité dont un TEI mais aussi d’autres troubles comme la colère, l’impulsivité, la dépression ou l’anxiété. Les volontaires ont ainsi été divisés en 3 groupes : un tiers avaient un TEI, un autre tiers sans antécédents ni traits psychiatriques (groupe témoin) et un tiers avait un trouble psychiatrique autre qu’un TIE.Les chercheurs ont ensuite recherché la présence de Toxoplasma gondii chez tous les sujets et ont retrouvé le parasite chez 21,8 % des personnes ayant un TEI, contre 16 % chez ceux ayant un autre trouble psychiatrique et 9,1 % dans le groupe des sujets sans trouble psychiatrique. Autrement dit, la présence du parasite était plus de 2 fois supérieure chez les personnes ayant un TEI, par rapport aux sujets "sains".Une relation de cause à effet qui reste à démontrerMalgré ces résultats, les chercheurs restent prudents et précisent que ces données ne permettent pas de confirmer un lien direct entre Toxoplasma gondii et comportements agressifs ou TEI. Cependant, ils précisent que leurs résultats sont concordants avec des études précédentes liant le parasite à des comportements agressifs ou suicidaires mais que des recherches sont encore nécessaires pour établir un lien biologique entre ces troubles psychiatriques et le parasite. Il est donc encore un peu tôt pour accuser votre félin d'être à l'origine de votre mauvaise humeur...Dr Jesus CardenasSource : Coccaro EF, Lee R, Groer MW, Can A et al. Toxoplasma gondii infection : ralationship with aggression in psychiatric subjects. J Clin Psychiatry 77: 3, March 2016 (article en ligne).

Non, les blondes ne sont pas plus bêtes que les autres !




Les clichés ont la vie dure ! Quelle que soit notre apparence, les stéréotypes nous collent à la peau ! Et la discrimination basée sur l'apparence physique peut avoir des conséquences économiques sérieuses. En effet, les stéréotypes ont souvent un impact sur l'embauche, la promotion et les expériences sociales. Et comme l’indique, une étude parue dans Economics Bulletin, les employeurs qui recherchent les éléments les plus performants se laissent parfois influencer par les idées reçues notamment à l’égard… des blondes ! "Un mythe persistant aux États-Unis (et en Occident, ndlr) est que les femmes aux cheveux blonds sont plus belles, mais moins intelligentes que les femmes avec d'autres couleurs de cheveux", indique Zagorsky, un scientifique à l'Université de l'Ohio. Afin de renverser cette théorie, ce chercheur et son équipe ont donc mené une vaste étude.Le QI des blondes supérieur à la moyenne ! Pour mener à bien cette recherche et déterminer si la couleur des cheveux a un quelconque rapport avec l'intelligence, les scientifiques de l'Université l'Ohio ont analysé le QI de plus de 10 000 hommes et femmes. Ils se sont appuyés sur l’étude NLSY79, une vaste enquête américaine représentative de la population, prenant en compte le quotient intellectuel d’hommes et de femmes selon la couleur de leurs cheveux. Afin d’éliminer tout préjugé racial, les afro-américaines et les hispaniques n’ont pas été pris en compte.Chaque participant a répondu au test de qualification des forces armées, un examen utilisé par le Pentagone pour déterminer l'intelligence de toutes les recrues.Et le résultat met à mal les clichés sexistes et infondés : les femmes blondes ont un quotient intellectuel moyen plus haut que les autres (103.2 points). Suit ensuite les filles châtains (102.7), rousses (101.2) et brunes (100.5). Au final, les différences sont plus que minimes."Cette étude fournit la preuve incontestable qu'il ne devrait pas y avoir de discrimination contre des blondes basées sur leur intelligence", souligne l'auteur Jay Zagorsky.Et du côté des hommes ?Chez les hommes, les résultats étaient différents. Les blonds affichaient un quotient intellectuel moyen de 103.9, légèrement plus bas que la moyenne d'hommes aux cheveux châtains (104.4), mais au-dessus des roux (100.5) et des bruns (100.1).Si cette étude peut prêter à sourire, n’oublions pas que cela relève du bon sens. Une couleur de cheveux ou… de peau n’impacte en rien l’intelligence. Aux mœurs d’évoluer afin de ne plus faire de distinctions insensées et infondées entre chacun.Elodie-Elsy MoreauSource : Economics Bulletin (données disponibles en ligne)

Autisme : les parents seront-ils enfin entendus ?




Prise en charge de l’autisme : la France a des années de retardChaque année, le constat est le même et la succession des plans Autisme affublés de moyens dérisoires ne change rien au retard accumulé par la France dans ce domaine après des années de prise en charge psychanalytique inadaptée. Un retard qui laisse des milliers de familles désespérément seules. Des familles qui doivent se battre pour que leur enfant soit pris en charge correctement, soit scolarisé comme le prévoit la loi (actuellement seuls 2 sur 10 le sont) et pour réussir à trouver l’argent nécessaire aux soins non remboursés par la Sécurité sociale.La prise en charge des enfants autistes dans notre pays est une catastrophe et une honte pour laquelle la France a déjà été condamnée (le tribunal administratif de Paris a condamné l’Etat à verser 240 000 euros à 7 familles pour carence de prise en charge de leurs enfants), rappelée à l’ordre par le Conseil de l’Europe concernant la scolarisation et la formation professionnelle des jeunes autistes. Plus qu’un retard, la France offre aux enfants en situation de handicap et à leurs familles bien peu d’aide...Face à ce que vivent ces familles, l’association SOS autisme fait 10 propositions dans un manifeste qui doit être remis à François Hollande avant la journée de l'autisme du 2 avril.Peu de prise en charge par la Sécurité socialeUn nouveau-né sur 100 serait atteint de troubles du spectre de l'autisme (TSA), et "650.000 personnes, dont 250 000 enfants", seraient concernées en France, selon SOS Autisme. "On ne guérit pas de l'autisme, mais la précocité du diagnostic, associée à une prise en charge adaptée, suivant les préconisations de la Haute autorité de santé (HAS), permettent de faire progresser l'enfant au point d'avoir une vie « normale »", souligne l'association. Ces préconisations de la HAS datent de 2012, elles reconnaissaient enfin que l’approche psychanalytique était "non consensuelle" et que des méthodes éducatives et comportementales (comme ABA ou TEACCH par exemple) devaient être privilégiée dans le cadre d’une approche globale, personnalisée et précoce. Mais au-delà de cette mise à jour tardive, la France n’a pas mis les moyens permettant une telle prise en charge.Parmi les 10 propositions évoquées par SOS autisme, l'association demande une prise en charge par la Sécurité sociale de soins prescrits par les médecins mais non remboursés (psychologues spécialisés en méthode ABA, psychomotriciens, ergothérapeutes…). Aujourd’hui, seules les séances d'orthophonie sont remboursées. "La prise en charge correcte d'un enfant autiste se situe entre 2.000 et 3.000 euros par mois, dépenses impossibles pour la grande majorité des familles", souligne le manifeste.Pour un accueil généralisé dans les écolesSelon l’enquête Doctissimo-FondaMental menée auprès de 700 familles en avril 2015, trop peu d’enfants bénéficient d’un parcours de soin idéal. Du diagnostic à la scolarisation en passant par la prise en charge, les témoignages des parents révèlent un véritable parcours du combattant au quotidien.En 2014, l’association SOS autisme avait révélé qu’à chaque étape de la scolarisation obligatoire, le nombre d’enfants atteints d’autisme scolarisés diminue. Ainsi, si 87 % des enfants autistes qui sont scolarisés en milieu ordinaire le sont en école élémentaire, seulement 11 % le sont au collège et 1,2 % au lycée. De nombreuses familles n’ont d’autre choix que de quitter le territoire national aux fins de scolarisation en milieu scolaire de leurs enfants autistes, ce qui constitue une discrimination directe à leur encontre. D’après l’association, "entre 3000 et 5000 personnes handicapées françaises, parmi lesquelles des personnes autistes, sont prises en charge en Belgique dans les 26 établissement conventionnés, aux frais des conseils généraux et de l’assurance maladie".Le manifeste appelle à un accueil généralisé des enfants autistes dans les écoles publiques, ce qui implique des recrutements et des formatons spécialisées pour les AVS, des filières universitaires plus nombreuses pour former les professionnels de santé aux méthodes éducatives et une campagne d’information pour favoriser l’accès à l’emploi des personnes autistes. La nouvelle campagne "Je suis autiste et alors ?" diffusée à partir d’aujourd’hui a mobilisé une vingtaine de personnalités qui apparaissent dans autant de clips pour lutter contre les préjugés. Si l’on a coutume de dire que le niveau de civilisation d'une société se mesure au traitement qu’elle réserve aux plus faibles, alors la France se grandirait en répondant enfin au cri d’alarme de ces parents d’enfants autistes. David Bême Source : SOS Autisme – mars 2016

La méditation : l'atout minceur à mettre au menu des régimes




La méditation pourrait traiter l'obésité chez les enfantsLes dernières recherches américaines de la Vanderbilt University School of Medicine révèlent l'efficacité de la méditation de pleine conscience ("Mindfulness") pour prévenir et traiter l'obésité spécifiquement chez les enfants, en réduisant la stimulation de la zone liée l'impulsivité dans leur cerveau. Une pratique de relaxation ou méditation régulière réduit par deux le risque d'obésitéUne étude Nutri-net santé révélait en décembre dernier qu'une pratique régulière de méditation pouvait réduire les risques d'obésité de 50%. Méditation, yoga, sophrologie, qi-gong,  tai-chi, la pratique d'au moins une de ces techniques psychocorporelles est associée à un risque plus faible d'être en surpoids et encore plus faible d'être obèse par rapport aux personnes n'ayant jamais pratiqué ce type d'activités.Le bien-être psychologique, clé de la réussite pour la perte de poidsUn sondage national de l'université d'Orlando (États-Unis), mené auprès de 1000 participants en décembre 2015, montre que la perte de poids dépend de la gestion de nos émotions et de notre bien-être psychologique. 90% des interrogés n'ont pas conscience de cette composante essentielle d'où la reprise de poids après les régimes.Les secrets des gens qui restent minces toute leur vieDes chercheurs américains de la Cornell University ont voulu comprendre comment des personnes pouvaient présenter une silhouette svelte toute leur vie, sans faire de régime particulier et apparemment sans effort. Ils ont découvert en février dernier qu'écouter ses propres signaux corporels et aborder la nourriture avec plaisir sans culpabiliser faisaient partie des critères de succès.La pleine conscience, un atout en faveur des ventres platsLes personnes plutôt attentives à l'instant présent sont moins susceptibles d'avoir de la graisse autour du ventre et de devenir obèses, selon une étude américaine publiée en octobre 2015. Une équipe de chercheurs de la Brown University Public School of Health a découvert qu'un faible niveau d'attention portée à l'expérience présente se répercutait sur l'organisme et en particulier sur l'adiposité au niveau du ventre. Parmi les 394 personnes suivies, les participants avec un faible niveau de "mindfulness" présentaient une prévalence de l'obésité plus élevée de 34% par rapport à ceux qui y étaient plus http://ift.tt/1RZT1Pv : Mind−Body Practice and Body Weight Status in a Large Population-Based Sample of Adults, Caroline Méjean and al, décembre 2015, American journal of Preventive Medecine (abstract disponible en ligne).Imbalance in Resting State Functional Connectivity is Associated with Eating Behaviors and Adiposity in Children - Chodkowski et al. Heliyon (January 2016) (abstract accessible en ligne)

Un jeune sur deux a déjà été gêné par des troubles mentaux




"Les trois quarts des maladies mentales se déclarent avant l'âge de 25 ans, 80% des troubles psychotiques se révèlent entre 15 et 25 ans", explique la Fondation Pierre Deniker pour la recherche et la prévention en santé mentale qui a commandé à l'institut Ipsos-Le Point cette étude ciblant simultanément les jeunes, leurs parents et leurs enseignants.Un jeune sur trois souvent stresséIl en ressort que "contrairement à une opinion répandue, l'immense majorité des jeunes (95%) se déclarent +heureux et intéressés par la vie+", un sentiment partagé par leurs parents (98%) et leurs enseignants (86%)."Cependant un peu plus d'un tiers d'entre eux (37%) se sentent souvent +stressés+, ce que perçoivent beaucoup moins leurs parents (18%), mais mieux leurs enseignants (43%)", explique la Fondation dans un communiqué. En outre, plus d'un jeune sur deux a été gêné dans sa vie quotidienne par des symptômes tels que l'anxiété, la phobie, la dépression, la paranoïa, etc, et, 22% "de manière importante".Démunis face aux problèmes de santé mentalePourtant, jeunes, parents et enseignants se disent mal informés et démunis. Ainsi 92% des enseignants "ignorent la conduite à tenir en cas de problème de santé mentale" avec des connaissances "contrastées entre une bonne appréciation de certains facteurs de déclenchement (choc émotionnel, consommation de drogues, etc) et la survalorisation de certains autres dont la nocivité n'est pas prouvée (télévision, jeux vidéo, internet)", note le sondage.Plus des trois quarts d'entre eux pensent qu'un membre de leur famille est la personne la mieux placée pour apporter de l'aide. Viennent ensuite la psychothérapie (respectivement 66, 67% et 80%) et loin derrière les médicaments psychotropes (respectivement 17, 21 et 16%)."La plupart de ces symptômes sont transitoires et ne signent pas forcément le début d'une maladie psychiatrique", commente le Professeur Marie-Odile Krebs, chef de service de l'hôpital Sainte-Anne, citée dans le communiqué. "En revanche, il est important que les jeunes (...) puissent être évalués par un professionnel car selon leur fréquence, l'importance de la gêne, leur contexte, ces symptômes peuvent être des signes d'alerte d'un trouble débutant", explique-t-elle. AFP/RelaxnewsSource : Le sondage de la Fondation Pierre Deniker pour la recherche et la prévention en santé mentale commandé à l'institut Ipsos-Le Point. Ce sondage s'est déroulé du 2 au 12 février auprès de trois échantillons représentatifs: 603 jeunes, 601 parents et 235 enseignants.

Passer son temps sur son smartphone cacherait une anxiété




Après avoir suivi 300 étudiants qui utilisaient très fréquemment leur téléphone portable, des chercheurs de l'université de l'Illinois aux Etats-unis, se sont rendus compte que l'anxiété et la dépression touchaient principalement les jeunes adultes qui se servaient de leur smartphone comme une protection sociale pour éviter de faire face à la réalité parfois désagréable."Toutes ces applications à disposition et ces options de divertissement à portée de doigt, permettent en effet comme jamais de se couper de ses problèmes, des tensions de la vie réelle de réalité et d'éviter de s'y confronter", constate Tayana Panova, l'auteur principal de l'étude.Le smartphone favorise-t-il l'anxiété ?Pour mener l'expérience, ils ont évalué les réponses des étudiants à un questionnaire sur leur utilisation du téléphone et sur leurs émotions. Puis l'équipe a demandé à 72 étudiants de passer 5 minutes à écrire sur un défaut personnel ou une faiblesse ressentie comme inconfortable pour les immerger dans une situation stressante. Pendant le test, un tiers des participants n'ont pas eu accès à leur téléphone, un autre tiers avait accès à son smartphone tandis que le dernier groupe a eu accès à un jeu électronique simple. D'après les résultats, le premier groupe avec téléphone portable s'est révélé le moins anxieux. Les participants ont eu 64 % de chance en moins d'éprouver l'anxiété que ceux sans accès à la technologie. Parmi ceux dans le groupe avec téléphone portable qui se sont sentis très anxieux, 82% ont utilisé leur téléphone tout le long de l'exercice, contre 50% pour le groupe au jeu vidéo. A l'inverse, 50% des non-stressés ont eu recours à leur téléphone contre 25 % pour le groupe au jeu vidéo.Fuir le réel en se réfugiant sur son smartphoneEn conclusion, les chercheurs décrivent les smartphones comme des couvertures de sécurité qui permettent de se rassurer sur ses propres capacités. Selon eux, ce sont les émotions qui vont amener à un type d'utilisation pathologique et non la consultation d'un smartphone en tant que tel. Pour les scientifiques, cette stratégie de fuite pourrait rendre les individus encore plus vulnérables au stress car leurs émotions ne sont plus exercées, jusqu'à pouvant les conduire à des maladies http://ift.tt/21yNMex : Avoidance or boredom: Negative mental health outcomes associated with use of Information and Communication Technologies depend on users’ motivations - Computers in Human Behavior, Volume 58, May 2016, Pages 249-258 (abstract accessible en ligne)

Dérives inacceptables du centre psy de Bourg-en-Bresse : la ministre réagit




C’est dans des recommandations en urgence que la Contrôleure générale des lieux de privation de liberté (CGLPL) a alerté sur les conditions de prise en charge du centre psychothérapiuqe de l’Ain (Bourg-en-Bresse), qui peut accueillir 393 adultes et 19 enfants Cette procédure est exceptionnelle, tout comme semblent (heureusement) l’être les faits constatés,qui constituent des atteintes graves aux droits fondamentaux des personnes hospitalisées dans cet établissement.Des traitements inhumains et dégradantsLes quatre contrôleurs de la mission ont observé des pratiques de contrôle des faits et gestes des patients d’une rigueur exceptionnelle, avec des restrictions disproportionnées de leur liberté d’aller et venir au sein de l’établissement, de l’accès à leurs effets personnels ou encore de leurs communications avec l’extérieur ; des pratiques de recours à l’isolement et à la contention dans des proportions qu’ils n’ont observé dans aucun autre établissement visité par le CGLPL.La lecture du compte-rendu de leur visite (et donc des recommandations en urgence) fait froid dans le dos et évoquent le film "Vol au-dessus d’un nid de coucou" : pas le droit de posséder des effets personnels (livres, lecteur de musique…), de communiquer avec l’extérieur, de sortir de l’unité de soins, accès aux cours intérieures ou au parc restreint à quelques heures et à certains patients sur avis médical, interdiction de fumer plus de 4 cigarettes par jour ; placard des chambres fermés à clé par les soignants, des "prescriptions" médicales d’enfermement et de contention particulièrement attentatoires aux droits fondamentaux, renouvelées pendant plusieurs mois et, dans certains cas, sans examen systématique du patient, le maintien de certains patients dans leur chambre fermée jour et nuit souvent plus de 20 heures par jour parfois pendant plusieurs mois… "L’utilisation des chambres d’isolement est constante dans les unités de soins de suite, certains patients y étant à demeure" précise le rapport. Ces chambres seraient même "parfois utilisées à des fins disciplinaires".Le recours à la contention observé par les inspecteurs se fait dans des proportions inhumaines et "jamais observées jusqu’alors et non conformes aux règles". Selon le rapport, "certains jours, 35 patients sont contenus sur un lit" ou sur un fauteuil, parfois jusqu’à 23 heures par jour…La ministre de la Santé réagit Les conclusions sont sans appel : "Aucune spécificité de la population accueillie par le CPA n’explique et encore moins ne justifie le recours à l’isolement et à la contention dans les proportions observées dans cet établissement. La nature et le systématisme des limites apportées aux droits des patients à leur liberté d’aller et venir, les conditions d’enfermement de beaucoup d’entre eux portent une atteinte grave aux droits fondamentaux des personnes hospitalisées. Les conditions dans lesquelles les patients sont placés à l’isolement, enfermés, sous contention pour des durées particulièrement longues, pouvant atteindre des mois, voire des années, constituent, à l’évidence, un traitement inhumain et dégradant". Le CGLPL a émis des recommandations qui ne sont pas restées lettre morte. Centre psychothérapique : "une banalisation de... par Europe1frInterrogée sur Europe1, la Contrôleure générale des lieux de privation de liberté s’est félicitée que la ministre de la Santé Marisol Touraine, ait réagi sans délai, prenant les mesures pour que "ces pratiques cessent dans les plus brefs délais".  Dans un communiqué publié hier, l'Agence régionale de Santé (ARS) Rhônes-Alpes précise que d'ores et déjà:   - plus aucun patient n’est enfermé en chambre ordinaire;  - les cours intérieures des unités d'hospitalisation sont en accès libre pour les patients en hospitalisation libre;  - les quelques patients hospitalisés au long cours dans l'unité pour malades agités et perturbateurs (UMAP) seront progressivement changés d'unité, celle-ci n'étant pas destinée à de tels patients;  - les patients détenus ne seront plus systématiquement mis en contention à leur arrivée de la prison avec inspection de sécurité ; ils seront dorénavant accueillis dans cette unité pour évaluation et pourront être ensuite orientés vers d'autres unités de l'établissement;- chaque mesure de contention ou d'isolement fera l'objet d'une évaluation médicale, conformément aux recommandations de la Haute autorité de santé (HAS) et aux dispositions de l'article 72 de la loi du 6 janvier 2016 de modernisation de notre système de santé.Six mois pour suivre toutes les recommandations du CGLPLLa ministre de la Santé demande à l’établissement de prendre immédiatement certaines mesures et a donné 6 mois au centre pour mettre en place toutes les mesures préconisées dans le rapport sous le contrôle de l’Agence régionale de la Santé. La lettre de la ministre est également disponible dans les recommandations en urgence.D’autres établissements sont-ils concernés ? SelonAdeline Hazan, 40% des centres ont été visités depuis sa nomination et si "des mesures de contention et d'isolement employées de façon trop larges" sont parfois constatées et font l’objet d’un rapport, la situation décrite dans l’Ain est "vraiment exceptionnelle".David BêmeSources : Recommandations en urgence du Contrôleur général des lieux de privation de liberté du 8 février 2016 relatives au centre psychothérapique de l’Ain (Bourg-en-Bresse) - Contrôleur général des lieux de privation de liberté - JO du 16 mars 2016 (accessible en ligne)Communiqué de l'ARS Rhônes-AlpesEurope 1photo: CGLPL

Manque de sommeil : trop d’écrans dans le lit des Français !




La nuit, la moitié des Français n'éteignent pas leur Smartphone ou portable et le gardent soit en fonctionnement (un sur cinq), soit en veille dans leur chambre pendant qu'ils dorment, selon une enquête réalisée par l'Institut national du sommeil et de la vigilance.La moitié des usagers reconnaissent qu’ils sont réveillés "chaque nuit, souvent ou parfois" par des messages. Parmi eux, 92 % assurent consulter "toujours (ou presque), souvent ou parfois" leurs SMS nocturnes et 79 % déclarent "répondre aux messages dès réception".Les jeunes, les plus accros aux écrans sous la couette Plus de la moitié des "accros" aux écrans le soir sous la couette ont entre 18 et 34 ans. Parmi ces utilisateurs, les 18-24 ans ont plus de trouble du sommeil que ceux du même âge qui n'utilisent pas leurs écrans la nuit, les jours de travail (31 % contre 18 %).La lumière des écrans affecte l’horloge biologiqueLa lumière des écrans délivre un signal d'éveil à contretemps et perturbe l'horloge biologique qui n'assure plus un endormissement rapide, ni un sommeil récupérateur, relèvent les spécialistes. L'enquête montre une méconnaissance de ces signaux lumineux qui nuisent à un sommeil de qualité, puisque environ un Français sur dix pense que les outils électroniques sont à utiliser "plutôt le soir" pour préserver le sommeil.Ainsi, ils tardent à éteindre (jusqu'à 40 minutes en moyenne contre 27 pour les autres) et mettent aussi plus de temps à s'endormir. Ils se plaignent plus souvent de mal dormir, et récupèrent en dormant plus le week-end que la moyenne.Les Français se déconnectent davantage en vacancesPoint encourageant tout de même, pendant les vacances et jours de repos, les Français laissent de côté les écrans. L'usage des nouvelles technologies le soir, au lit, touche 36 % des personnes interrogées les jours de repos ou de vacances.Si plus de 80 % des personnes interrogées disent qu'il leur arrive de penser à se déconnecter (mails, réseaux sociaux, sms, Tweeter...), 18 % ne se déconnectent jamais. Les 18-24 ans sont, eux, un sur quatre à ne jamais déconnecter pendant les vacances.Enquête Santé Opinion Way réalisée auprès d'un échantillon national représentatif de 1.013 personnes âgées de 18 à 65 ans entre le 3 et le 13 décembre 2015 à l’occasion de la 16e journée du sommeil, qui aura lieu le 18 mars http://ift.tt/1pL925e : Institut national du sommeil et de la vigilance

Les mariages homosexuels en légère hausse




Dans son dernier rapport, l’Insee révèle que 241 292 mariages ont été célébrés en 2014, soit 2700 unions de plus qu’en 2013. Cette légère hausse est due aux mariages entre personnes de même sexe. Au total, 230 770 mariages hétérosexuels et 10 522 mariages homosexuels ont été célébrés en 2014. Les mariages gays représentent 4,4 % des unions.Les homosexuels se marient plus tard que les hétérosexuelsLes effets de la loi du mariage pour tous ont donc été rapidement visibles. S’ils étaient un peu plus jeunes en 2014 comparés à 2013, les époux de même sexe restent plus âgés que ceux de sexe différent. Les hommes qui se sont unis à un autre homme avaient 46 ans en moyenne en 2014 (contre 50 en 2013) et les femmes 41 ans (contre 43 en 2013). Cette évolution de l’âge moyen traduit certainement le fait que les couples homosexuels attendaient depuis longtemps la possibilité de se marier.Les personnes de sexe différent, elles, attendent de plus en plus longtemps pour se passer la bague au doigt. En 2014, les femmes se sont mariées à 35 ans en moyenne et les hommes à presque 38 ans.Des mariages plus urbains Les mariages homosexuels se sont déroulés en majorité dans des grandes villes. Plus de 20 % des mariages entre personnes de même sexe ont été célébrés dans des communes de 200 000 habitants ou plus. Deux fois plus que pour les mariages hétérosexuels. Paris concentre 13 % des mariages entre personnes de même sexe. Du côté des hétérosexuels, seuls 4 % ont été célébrés dans la capitale.En 2014, sur les 36 700 communes, 28 200 ont célébré au moins un mariage et 4500 ont vu au sein de leur mairie au moins une union entre personnes de même sexe.Elodie MoreauSource : Insee, Augmentation des mariages portée par le "mariage pour tous " (données disponibles en ligne)

La réussite scolaire passe par un bon sommeil avant 5 ans




Une étude d'une ampleur inédite sur le sommeil et les résultats scolaires des enfantsL'étude australienne, menée par le Dr Kate Williams de l'Université de technologie du Queensland, a suivi 2.880 enfants australiens de la naissance à leur sixième ou septième anniversaire.C'est l'une des premières fois que l'on dispose d'un échantillon d'enfants aussi large qui permet d'examiner l'impact du sommeil sur les comportements scolaires des enfants sur le long terme.Dans le cadre de l'étude, les mères des enfants devaient faire état des cycles de sommeil et des problèmes d'endormissement de leurs petits à trois reprises entre la naissance et leur cinquième anniversaire. Elles devaient aussi noter leur capacité à auto-réguler leur attention et leurs émotions, sans oublier leur aptitude à se rendormir seuls.On demanda ensuite aux professeurs d'évaluer l'adaptation sociale et émotionnelle des enfants à l'école entre six et sept ans.L'importance de bons rythmes de repos avant 5 ansLe Dr Williams note que bien que 70% des enfants réussissaient à réguler leur sommeil à cinq ans, les 30% restant souffraient de troubles du sommeil de la naissance à leur cinquième anniversaire, et n'arrivaient pas à retrouver le sommeil seuls. Ces derniers étaient par ailleurs moins bien adaptés au système scolaire, leurs professeurs notant un taux accru d'hyperactivité, de crises de colère ou de larmes et des aptitudes sociales et d'autorégulaiton moindres.A propos de ces résultats, le Dr Williams s'est dite surprise qu'un nombre si important d'enfants enregistraient des troubles du comportement."La découverte accablante (de cette étude) est qu'il est indispensable de maîtriser les comportements de repos des enfants avant leurs cinq ans", a expliqué le Dr Williams. "Si ces problèmes de sommeil ne sont pas résolus à cinq ans ils courent les risques d'une moins bonne adaptation scolaire".Les parents peuvent lutter contre les troubles du sommeil de l'enfantMais certains points positifs ressortent aussi de cette étude. Le professeur Williams note que "les troubles du sommeil peuvent être résolus bien avant que l'enfant n'aille à l'école (primaire) à condition que les parents et ses encadrants en soient conscients et soutiennent l'enfant".En plus de l'aide précieuse des pédiatres et des professionnels de la petite enfance, quelques habitudes peuvent permettre d'améliorer l'autonomie de l'enfant au coucher."Les parents peuvent mettre fin à certaines habitudes comme celle de s'allonger avec l'enfant ou de le laisser venir dans leur lit", explique le Dr Williams qui conclut qu'il est très important de responsabiliser son enfant pour qu'il soit plus autonome. Avec AFP/RelaxnewsSource : Early childhood profiles of sleep problems and self-regulation predict later school adjustment - Kate E Williams et al. - publié en ligne le 25 février 2016 (accessible en ligne)

Les hommes sont plus procrastinateurs que les femmes




Payer les factures, prendre un rendez-vous important, travailler sur un dossier… il est courant de repousser ces choses essentielles au lendemain. Et en la matière, les hommes seraient plus procrastinateurs que les femmes. En effet, selon un sondage* réalisé auprès de 7 400 personnes,  par Needelp, la plateforme communautaire d'intermédiation de services à domicile entre particuliers, 63 % des hommes ont tendance à remettre systématiquement au lendemain des actions contre 60 % de femmes.Les femmes plus réactives que leurs homologues masculins Face à une tâche, seuls 33 % des hommes sont réactifs contre 41 % des femmes.Si elles ont moins de mal à se mettre au travail, 30 % déclarent se laisser un temps de réflexion avant d'agir contre 22 % de ces messieurs.Les adeptes du "dernier moment" sont également plus masculins (22 % des hommes contre 15 % des femmes).La plupart des hommes (56 %) et des femmes (47 %) "retardataires chroniques" préfère déléguer et confier à quelqu'un d'autre ce qu'ils ne veulent pas http://ift.tt/21lUFzU : Sondage réalisé sur un panel de 7 400 personnes réparties sur l'ensemble du territoire français et représentatives de la population nationale française âgées de 18 ans et plus et effectué par email et sur Facebook, sur le panel propriétaire Needelp, selon la méthode des quotas, durant la période du 1er au 10 mars 2016.

Aider un proche malade ou âgé fait négliger sa propre santé




Ainsi, 63,5% des personnes interrogées dans le cadre de cette enquête de l'Association française des aidants, en partenariat avec l'Union nationale des réseaux de santé, déclarent "avoir des douleurs physiques depuis qu'ils sont aidants".Solitude, épuisement... les aidants souffrent en silenceIls affirment aussi à 61% avoir des problèmes de sommeil et à 59% "se sentir seuls" depuis qu'ils sont aidants.La quasi-totalité (90%) des répondants avouent également ne pas s'accorder de temps de loisirs et près de 25% disent avoir augmenté leur consommation de médicaments.Pourtant, 70% d'entre eux sont suivis par des professionnels de santé, mais 50% "ne leur parlent pas des difficultés liées à leur rôle d'aidant". Ils disent pourtant regretter que les professionnels ne s'intéressent pas davantage à leur santé.Les aidants sont aussi à 81% en lien avec les professionnels intervenant auprès de leur proche, 49% déclarant "se sentir rarement pris en compte" par ces derniers.Les 8,3 millions d'aidants négligent leur santéLa France compte quelque 8,3 millions de personnes aidant de façon régulière à domicile un ou plusieurs de leurs proches pour des raisons de santé : courses, visites chez le médecin, ménage, démarches administratives, mais aussi aide pour les actes élémentaires de la vie (se laver, s'habiller, se nourrir...). La majorité des aidants sont des femmes."Par surinvestissement et manque de temps", ces aidants négligent leur propre santé, résume l'Association.Comment mieux prendre en compte la santé des aidants ?Sensibilisés mais démunis, les professionnels, qui peinent à trouver leur juste rôle vis-à-vis des aidants, constatent souvent leur grande fatigue physique et morale. Les aidants s'occupent de l'autre "dans le déni de leur épuisement".C'est la raison pour laquelle la Direction générale de la santé a missionné l'Association française des aidants pour regarder en quoi l'accompagnement d'un proche pouvait altérer la santé, mais aussi comment les professionnels prenaient en compte ce problème.Côté acteurs institutionnels, "les départements semblent avoir identifié l'enjeu que constitue pour eux le soutien aux aidants mais sa mise en oeuvre reste perfectible", relève l'association.L'enquête quantitative a été conduite de juin à septembre auprès de 200 aidants (74 hommes et 126 femmes) de 68 ans en moyenne, le plus jeune ayant 14 ans, le plus vieux 92 ans.Ce travail, précise l'association, a permis de créer des outils à destination des aidants (pour s'y retrouver parmi les interlocuteurs à privilégier) et des professionnels (pistes concrètes pour prendre en compte et accompagner les aidants).AFP/RelaxnewsSource : Association nationale des aidants - rapport accessible en ligne